6. « Le genre masculin
Royaume-Uni, 2022.
Durée : 100 minutes.
IMDb : 6.1.
Harper a récemment quitté son partenaire violent, et ce dernier a décidé de se suicider à cause de son ressentiment. Pour se remettre de cette tragédie et se remettre en ordre, la jeune fille décide de se rendre dans un manoir en dehors de la ville. Mais la maison, comme les personnages qui l’entourent, n’est pas très réelle. Et ils ressemblent étrangement à son ex. Elle a beau vouloir oublier son cauchemar, le manoir lui rappellera sa présence.
Il s’agit d’une horreur intellectuelle, où l’horreur est construite sur le symbolisme qui transmet les sentiments intérieurs de l’héroïne. La maison est ici un autre personnage, ses lieux lui rappelant constamment son passé : de la réhabilitation après une relation difficile à l’abus émotionnel qu’elle a enduré. Avec un filmage mesuré, le réalisateur Alex Garland amène le spectateur dans un état inconfortable, tissant un drame psychologique avec des métaphores sinistres.
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7. « Get Out.
États-Unis, Japon, 2017.
Durée : 104 minutes.
IMDb : 7.1.
Un jeune homme à la peau sombre, Chris, va rencontrer les parents de sa petite amie blanche, Rose, dans leur exquise demeure de campagne. Le héros est accueilli avec une chaleur surprenante, mais derrière cette amabilité se cache quelque chose de sombre.
Le film d’horreur conceptuel de Jordan Peele est basé sur le thème social aigu des relations raciales dans la société moderne. Le début du film semble assez simple, mais au milieu, tout bascule. Le réalisateur crée un contraste dans les émotions du public, l’encourageant à rire de manière homérique ou à ressentir une tension intense.
8. « L’agneau
Islande, Suède, Pologne, 2021.
Durée : 106 minutes.
IMDb : 6,3.
Maria et Ingvar vivent et travaillent dans une ferme isolée en Islande. Leur routine quotidienne consiste à cultiver les champs, pêcher du poisson, s’occuper des moutons et des tâches ménagères. Mais un jour, une mystérieuse créature naît dans la grange : une tête d’agneau et un corps d’homme. Les héros décident de l’élever comme leur enfant.
Le réalisateur islandais Valdimar Johannsson a choisi de ne pas créer un film mystique traditionnel. Il était important pour lui de proposer une expérience fascinante combinée à une atmosphère de conte de fées ancien et à une imagination unique. Le film est en grande partie construit sur des métaphores faisant référence à l’acceptation, à la maternité, au deuil et aux forces célestes.
Parmi les nombreux films présentés pour la première fois au 74e Festival de Cannes, « Lamb » est l’un des films d’horreur les plus inhabituels. Il confirme une fois de plus que les cinéastes de la nouvelle vague ne s’intéressent pas tant aux scénarios qu’aux relations entre les personnes et aux aspects psychologiques liés à leurs traumatismes.