Outre le fer, ces nanosphères contiennent également du silicium, du calcium, de l’aluminium et du sodium. C’est grâce à elles que l’eau salée sous la glace devient rouge lorsqu’elle entre en contact avec l’oxygène et la lumière du soleil pour la première fois depuis longtemps.
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Ces nanosphères ont été négligées jusqu’à présent parce que leurs atomes ne forment pas un réseau cristallin et que les méthodes utilisées pour détecter les minéraux solides ne fonctionnent pas avec elles.
En plus de clarifier le fonctionnement exact des chutes de sang sur Terre, cette recherche contribue également à affiner les mécanismes de recherche de la vie au-delà de notre planète. Il est probable que des véhicules tels que les rovers martiens ne disposent tout simplement pas de l’équipement adéquat pour trouver la vie, même si le rover passe juste au-dessus d’elle.
Par exemple, si Curiosity ou Persévérance étaient envoyés en Antarctique, ils ne pourraient pas détecter les nanosphères microbiennes que les scientifiques ont pu repérer en laboratoire. En d’autres termes, l’analyse d’échantillons par un rover ne suffit pas à déterminer la présence de vie. C’est particulièrement vrai pour les planètes relativement froides comme Mars, où il est important de rechercher des matériaux nanométriques non cristallins.
Malheureusement, il n’est pas possible de fixer un microscope électronique sur le rover. Ces appareils sont trop massifs et consomment beaucoup d’énergie. La seule option qui reste est donc de renvoyer les échantillons sur Terre et de les analyser dans des laboratoires locaux.